The Datsuns – Le Point Ephémère – 03 Novembre 2014

Si l’on m’avait dit un mois plus tôt que j’irais à un concert de Hard Rock, je ne l’aurais pas cru. Il aura fallu un concours de circonstances pour aller voir The Datsuns sur scène au Point Ephémère.

Signe des temps, le groupe néo-zélandais se produit dans cette toute petite salle du Quai De Valmy, comme un groupe débutant, alors qu’on le verrait bien attaquer les grandes salles. Nous ne nous en plaindrons pas : cela nous a permis d’assister au concert dans d’excellentes conditions que nous n’avons pas dans un Zénith par exemple. Nous avons une chance incroyable de les voir dans un tel lieu, même si on s’interroge sur le succès actuel du rock en tant que tel.

The Datsuns se présentent sur scène avec les cheveux longs et des guitares gibson, et un coup d’œil suffit à se dire qu’on va entendre du Hard-Rock. Ce fut le cas du premier quart du concert, mais Dieu merci le chanteur Dolf De Borst ne braille pas, il a une voix agréable, il chante vraiment et on se demande parfois si ce n’est pas plutôt du Stoner que l’on entend. Le groupe fait du rentre-dedans pendant tout le début du concert puis présente un titre de son nouvel album, qui est plus rock’n’roll et moins daté seventies que ce qu’il nous a fait entendre jusqu’à présent. Il est aussi capable de subtilités et est ce soir-là parfois à la limite du psychédélisme. Nous avons droit à de belles envolées de guitare .Nous nous surprenons à plusieurs reprises à penser à Led Zeppelin, dont le bassiste John Paul Jones a produit le deuxième album de The Datsuns.

Il se situent clairement dans une continuité avec une lignée historique de groupes qui les ont précédés sans avoir les clichés et les défauts du genre. Ce groupe n’est jamais lourdingue,et leur boogie est symphatique. Les deux rappels que leur demandèrent ce soir-là le public furent mérités. Cette musqiue plaît, le public était aux anges et nous avons vu un bon groupe de rock, quoique typé.

The Raveonettes  – Cabaret Sauvage (Paris) – 06 novembre 2014

Mon confrère Didier P. du magazine Soul Bag, à qui j’essayais de faire écouter des CD de rock, me disait : « ce n’est pas que ce n’est pas bien, c’est que ça sonne déjà entendu ». Et bien The Raveonettes sont un bon contre-exemple de ce jugement

S’il est vrai qu’un nombre certain de groupes de rock ne font que reprendre les recettes du passé, qui ont prouvé leur efficacité, The Raveonettes innovent et bousculent les codes. Pour qui cherche à entendre une musique originale et d’aujourd’hui, le groupe Danois se pose là pour répondre à leur demande. Ils sont l’antithèse de The Jim Jones Revue qui fait de la good old times music et ils séduisent immédiatement par leur radicalité. Tant pis s’ils se produisent à trois, Sun Rose Wagner au chant et à la guitare, Sharin Foo au chant et à la guitare, plus un nouveau batteur, le reste des instruments (grosse caisse, basse et clavier) étant préenregistrés (en l’occurrence sur un mac book déclenché par le batteur). Malgré ce minimalisme scénique on tombe sous le charme de cette musique qui ne rappelle rien ni personne. Ce groupe apporte un son nouveau et si leur set est un peu figé on en prend plein les oreilles et ont écouté avec le plus grand plaisir ce qu’ils ont à nous délivrer. Après sept albums, le groupe, qui a joué ce soir-là des titres de leur dernier opus Pe’ahl  sorti cet été sur Beat Dies Records, s’impose comme l’un des groupes importants de notre époque.

The Raveonettes, dans la splendide salle du Cabaret Sauvage, perdue dans le parc de laVilette, m’ont donné à voir et à entendre le plus beau concert de l’année 2014. Décidément cette saison s’ouvre sous de bons auspices.

The Primevals – La Java (Paris) – 24 octobre 2014

La Java est un endroit accueillant et convivial, entre République et Ménilmontant, qui, s’étant fait connaitre par des soirées électro, s’est par la suite ouvert à une programmation musicale toujours intéressante et où l’on peut voir bon nombre de vieilles gloires du punk rock.

Ce soir-là c’était le retour du groupe écossais The Primevals, formé en 1983 et qui connu une petite gloire sur le mythique label New Rose. En première partie nous avons pu apprécier The Truthfaith, un groupe high energy qui n’est pas sans rappeler Little Bob Story. Ils ont délivré une prestation sympathique malgré le fait que le batteur soit souvent à côté du beat. Rythmiquement c’était assez laborieux et c’est le chanteur qui sauve l’ensemble. Il est à noter que ce sont eux qui organisent les venues en France de The Primevals, dont c’était le deuxième concert en région parisienne durant ces dernières années.

Ce concert était un concert de vieux ! Sur scène comme dans la salle, la moyenne d’âge était de soixante ans, dommage pour le garage rock vitaminé de The Primevals qui se produit trop rarement dans l’hexagone. Dans les années 80 ils avaient assuré la première partie de Gun Club et de The Saints, excusez du peu.

Une fois de plus je me suis retrouvé à un concert culte, avec une petite centaine de connaisseurs, et je ne le regrette pas, tant cette musique est vivante et énergique (témoin le titre ST Jack et son riff qui marque les mémoires). Mais j’aimerais que ces rendez-vous rock’n’roll attirent plus de public et que les jeunes s’intéressent à ce genre de concerts , ce qui ne semble pas être le cas pour le moment. Avant il y avait les thés dansants, aujourd’hui il y a  les concerts punks à Paris !

Strut – Lenny Kravitz

Lenny Kravitz est ce que le public de la TV connait du rock, Chamber est un tube planétaire que vous avez forcément entendu, ne serait-ce qu’au café, et le monsieur n’a pas besoin de nous pour se faire connaitre .

C’est encore un peu l’été, on peut se laisser aller, et regarder de plus près les disques qu’on nous envoie. N’hésitons pas et sortons de nos habitudes : normalement, cet album n’entre pas dans nos attributions, trop grosse machine et pas assez indé. Qui d’autre que lui, à part les Rolling Stones et Aerosmith, brandit l’étendard du rock auprès du grand public ? Mais ce disque fait du bien aux oreilles, pour paraphraser le slogan d’une radio FM où il passe régulièrement. Et ça fait du bien de revenir aux fondamentaux du rock, car Lenny Kravitz maintient vivante une tradition musicale : fortement imprégné de soul-music, il a souvent puisé dans la discographie des années ’70 et ne brillait pas jusqu’à présent par son originalité. Sur cet album, il s’aventure le temps des deux premiers titres sur les pistes de danse (Sex et Chamber) avant de retourner à un rock terriblement efficace et charnel où la seule faute de goût est un sax FM qui nous délivre de temps en temps un solo sans surprise et qui pourrait figurer chez tout autre que lui ( New York City et surtout Frankenstein, qui commençait pourtant bien). Néanmoins, son chant est personnel, et on le reconnait dès qu’il passe en radio sans qu’un animateur ait besoin de le présenter et sans qu’on se pose la question. Il y a un style Lenny Kravitz, qui s’est imposé depuis « Mama said ».

Cet album comprend douze titres, il est donc assez long, on n’a pas le sentiment de s’être fait gruger, et ne contient qu’une fausse ballade, The Pleasure And The Pain, toute en tension jusqu’au refrain. Rien que du massif, sur des tempos moyens. Il n’y a qu’ un titre rapide,  I’m a believer, qui montre que Lenny Kravitz et ses musiciens ne sont pas à l’aise sur ce genre de rythmes et sont plutôt faits pour l’entre deux, où le morceau avance et s’impose comme une évidence décontractée. Nos préférés sont Dirty White BootsStrut et Frankenstein avec son groove des bayous. Avec ce disque, Lenny Kravitz s’impose comme un incontournable du rock vivant et à défaut d’inventer un nouveau son il perfectionne son travail et assoit sa réputation de rocker superstar.

Girls Names – le Batofar ( Paris 13è) – 23 septembre 2014

Indiepoprock proposait de gagner des places pour ce concert au Batofar. Nous en avons profité pour découvrir avec nos lecteurs ce groupe de Belfast, que nous avons vu en live pour la première fois. Quelle ne fut pas notre surprise, après une première partie pop mais insipide, d’entendre du rock’n’roll et de la guitare dans cet endroit. Nous nous sommes pincés pour ne pas nous croire à la Java ou autre lieu de l’underground parisien. Et non, nous étions bien sur le superbe bateau du 13è arrondissement de Paris, où nous avons connu des soirées électro et des sound systems ragga.

Girls Names délivre pourtant en studio du rock indé assez soft et propret, mais là, en concert, il y avait un son plus brut et plus jouissif . Le groupe de Belfast a plusieurs atouts pour plaire : une guitare pleine de reverb, influencé par le surf, ce qui est étonnant de la part d’un groupe indé. Et aussi la voix de Cathal Cully, profonde et mélodique, au timbre qui rappelle sur quelques morceaux du set celle de Morissey sur ses disques en solo qu’il a réalisé après The Smith.

Ces artistes en sont à leur deuxième album « The New Life », sorti en 2013, et nous vous invitons à retourner les voir sur scène et à attendre le prochain CD qui, espérons-le, parviendra à restituer en studio les sensations du live auquel nous venons d’assister, et qui était très prometteur. Nous les préférons, vous l’avez deviné, en concert plutôt que sur disque.

The Day’s War – Lonely The Brave

On attend beaucoup de nos voisins britanniques, qui nous ont habitués à des prouesses musicales et à des périodes riches et créatives. On guette les nouveautés discographiques comme autant de signes de la promesse d’une nouvelle explosion. Au moindre frétillement nous nous mettons en route comme le gouvernement cherche les points de croissance.

Las, point de vague mais des francs-tireurs qui apportent leur pierre à une histoire mouvementée. Il est rare de nos jours d’entendre quelque chose de neuf venant de Grande Bretagne, la tendance étant de revenir aux sources du rock’n’roll, comme le font très bien The Jim Jones Revue et The Fratellis. Mais très peu de groupes proposent une musique différente, électrique, sauvage et originale. On retrouve chez Lonely The Brave le lyrisme et  l’avalanche de guitares des débuts de U2.

Lonely TheBrave est un groupe héroîque , certains trouveront l’ensemble grandiloquent, en tout cas ces 14 titres nous remuent et nous émeuvent. On sent des influences nu-metal, mais elles sont digérées et la ryhtmique est classique sans chercher le crosssover. Ces musiciens de Cambridge viennent probablement du métal, comme nous pouvons le deviner à certaines attitudes sur scène, mais fait du rock british, avec des parties de guitare affranchies du rythm’n’blues et loin du punk et des clichés, traçant leur propre voie comme savaient le faire Public Image Limited, notamment.

Discuter avec leur guitariste est passionnant, c’est lui le moteur du groupe (voir notre interview). On pourra trouver le chant monotone, en tout cas il a sa marque de fabrique et on le reconnaît dès le deuxième titre. Il apporte un élément de cohérence à un album qui cependant ne part pas dans tous les sens et reste fidèle à une ligne directrice, à un son unique et personnel. Lonely The Brave a une forte personnalité, une grosse pêche et cette musique a une âme, un souffle qui nous emporte tout au long de cet album énergique et sophistiqué. Les titres les plus évidents : Trick Of The LightBackroads, Victory Line. Notre préféré: là encore Backroads remporte le prix.

Seven Dials – Roddy Frame

Vous vous souvenez peut-être encore d’Aztec Camera, groupe pop des années ’80, de leur titre Oblivious et de leur leader Roddy Frame, encensé par le NME qui le décrivait comme l’un des songwriters les plus doués de sa génération.

Roddy Frame, après l’arrêt du groupe en 1995, a poursuivi une carrière solo et nous livre cette année son quatrième album, lequel coïncide avec des dates de concert en France et en Allemagne.

Comme à l’époque d’Aztec Camera, Roddy Frame fait de la pop acoustique gentillette et pas du tout agressive, empreinte de bossa nova et de country. Le bonhomme ne s’est pas métamorphosé brusquement, il poursuit tranquillement sa route, faisant du Aztec Camera en solo. Il nous offre avec cet album dix chansons calmes qui démontrent surtout son indéniable talent de guitariste. Pour le songwriting, il semble dépassé par la concurrence et il n’y a pas sur cet album de titre fort qui pourrait prétendre au statut de tube, à part le morceau On the wave, plus produit que le reste de l’album.

Sur plusieurs titres, sa façon de chanter fait penser à Morrissey (Postcard, Forty Days of Rain) ce qui n’est pas pour nous déplaire. Ce n’est certes pas un grand album : il manque de saveur, n’en reste pas moins agréable à écouter mais ne capte pas l’attention plus que cela. On préfèrera un disque de vrai folk. Bon guitariste, chanteur intéressant, Roddy Frame possède des atouts pour plaire mais l’écoute de ce disque ne recèle aucune magie. Ce n’est pas le grand retour annoncé et on l’écoutera par curiosité, pour voir ce que devient quelqu’un qu’on a aimé.

New Shores – Black Submarine

Nous avons plutôt l’habitude des chansons brutes et énergiques, courtes et incisives, plus que des dérapages vers la sophistication et la rencontre musicale. Cet album de Black Submarine nous prend à contrepied en proposant un trip-hop rock osé et particulièrement envoûtant.

Ce projet des anciens membres de The Verve, Nick McCabe et Simon Jones, est sans doute cérébral, mais prend aux tripes et s’adresse aussi au corps par sa rythmique puissante : le batteur Mig Shillace est impressionnant d’efficacité et assoit les mélodies du groupe sur une base solide que nous n’avions entendues que dans le dub anglais. Des mélodies, il y en a, et bien écrites, chantées tantôt par la voix masculine de l’un des musiciens, Nick MacCabe, tantôt par une Amelia Tucker remarquable dans ses développements du chant sur la trame harmonique. Cet album intéressera aussi bien les fans de Portishead que les amateurs de pop anglaise et nous osons dire que Back Submarine est un groupe qui avance, ce qui est rare en ses temps où l’on nous propose des kilos d’électro pop commerciale et rarement des expérimentations musicales. Pour une fois qu’un groupe tente un mélange audacieux, profitons-en.

L’album s’ouvre par le titre éponyme Black Submarine , angoissant et bruitiste, sorte d’intro qui nous balance du son plein les oreilles, histoire de nous mettre en appétit, mais qui donne une fausse idée de l’album. Puis le groupe nous joue un Here So Rain qui est selon nous le titre le plus efficace de ce CD, avec une basse-batterie implacable digne des productions d’Adrian Sherwood, et des violons qui relèvent le morceau. On entend les cordes sur le titre suivant, Heart First, lyrique et pop à souhait. On retrouve le groove infernal sur The Love In Me et sa guitare torturée. Moment d’accalmie avec l’acoustique Move Me A Mountain, qui tombe à pic après la furia du titre précédent. On repart en douceur avec Is This All We Feel ?, comme quoi l’ordre des morceaux est lui aussi pensé comme devant s’intégrer à un tout. Cette musique est manifestement pensée pour le live et n’est pas seulement un travail de studio, d’ailleurs les synthétiseurs sont discrets sauf sur l’intro, et la plupart des titres sont rehaussés de vrais violons, arrangés par Davide Rossi.

Le 7è titre, Everything That Happened To Me Is You, est la plus belle chanson de l’album, et nous montre ce que donne un groupe pop britannique en acoustique, quand il ne sort pas l’artillerie lourde. On retrouve quand même la section rythmique sur le suivant Lover, qui n’est pas mal non plus, reconnaissons-le.  Le titre Heavy Day sonne convenu, avec la même batterie que Here So Rain et son chant plus commercial. Nous préférons la mélodie de You’ve never Been Here, plus sereine et plus touchante, moins braillarde que le précédent morceau, et qui clôt normalement le disque.

La version CD comporte 3 titres de plus que le vinyle, dont un fantastique Just A Second Away qui rappelle un peu le Black Rock des 70’s de Funkadelic, et deux titres moins intéressants, que nous ne passerons pas en revue.

Pour résumer, nous dirons qu’il s’agit d’un album riche, un peu long (les titres font parfois jusqu’à 7 minutes), mais passionnant, captivant de bout en bout. Il en donne pour son argent, si on pense que la pop ne se réduit pas à Blur (que nous aimons bien), et si on espère entendre quelque chose de neuf qui fait avancer la musique. Ce disque est, je vous le confie, ce que j’aurais rêvé de créer en tant que musicien, il y a dix ans. Black Submarine a réalisé la musique que beaucoup rêvait d’entendre, un grand merci à eux.

Bertrand & les Actionnaires – le Chinois (Montreuil, 93) – 27 juin 2014

Etant toujours à la recherche de groupes français prometteurs, nos pas nous ont amenés à Montreuil, en banlieue parisienne, ce vendedi soir.

Le Chinois n’est pas un bar mais une petite salle de concerts de 300 places avec des loges et une scène sur laquelle nous avons pu voir Bertrand & Les Actionnaires. Nous ne connaissions pas auparavant ce groupe, qui s’et formé en 2013 et donnait là l’un de ses premiers concerts, si ce n’est le premier. Nous avons découvert ce soir là le répertoire de cette formation de cinq musiciens.

De quoi s’agit-il ? D’abord d’un chanteur élégant, aux textes intelligents, drôles et détachés, légèrement cyniques, qui chante un peu à la manière de Katerine et des Little Rabbits. Il est accompagné d’un groupe qui ne brille pas par son originalité et la nouveauté de leur musique mais qui est correct pour un petit concert parisien. Jouant devant trente personnes, pour la plupart des amis ou des connaissances, Bertrand & Les Actionnaires font danser les filles et ils ont un quelque chose d’intéressant dans ce qu’ils proposent au public.

Radkey  – La Maroquinerie (Paris Ménilmontant) – 16 juin 2014

Radkey est un groupe de punk rock originaire de St-Joseph dans le Missouri. Il met à mal la concurrence par plusieurs facteurs. Premièrement, et c’est ce qui frappe au premier abord, leur jeune âge. Les kids de Radkey ont 17 ans et viennent de quitter l’école. Là où des groupes punks rament depuis des années dans un circuit parallèle, Radkey déboule avec sa jeunesse et captive par sa qualité musicale. Ensuite, la force de leurs vocaux : les Radkey ont de belles voix qui sont mises en relief sur leurs enregistrement studio et qui sortent bien en concert.

Ce soir-là à la Maroquinerie ils ont fait preuve de leurs dons musicaux et ont tenus la scène. Certes ils n’en sont qu’à leurs débuts et manquent d’heures de vol, mais le show était probant et le public leur a réservé un bon accueil. C’était touchant de voir ces trois gamins jouer sur la scène de la Maroquinerie un répertoire qui sans être original est de qualité. Cela donne envie de ne plus accepter de voir de vieux groupes punk quand des kids peuvent faire aussi bien que les anciens.

Bref Radkey envoie à la retraite la concurrence.  Ce n’est pas un nouveau Nirvana, mais une pointure du punk rock que nous avons découvert ce lundi, jour habituel de relâche dans les spectacles, mais les punks ne font pas comme les autres.