Luke – la Cigale (Paris) – 09 décembre 2015

Quand on m’a proposé d’aller à un concert de Luke, nous avons d’abord hésité, puis nous nous sommes ravisés car il sort ce mois-ci un nouvel album et c’était l’occasion de faire le point sur le rock français. Car Luke est une figure importante du rock hexagonal, et il draine à ses concerts un public nombreux et passionné.

Et bien, ce que nous avons entendu à la Cigale, c’est un groupe dans la lignée de Noir Désir, dont les guitares sont fortement marquées par le funk, malgré la couche de distorsion qui les recouvre. Les ryhmiques aussi sont groove, et la voix est plus souvent parlée que vraiment chantée. Mais Luke a son style, son chant est original et son timbre de voix passe bien. Quant au répertoire, il y a vraiment deux mondes : d’une part les nouveaux titres, d’autre part les standards comme Soledad qui sont plus rock et moins lourds. Les textes sont impliqués, voir indignés par le monde contemporain tel que le montre la TV. C’est du zapping verbal, et c’est un peu difficile à comprendre, ce qu’on comprend surtout c’est qu’il est révolté par plein de choses, et qu’il est un rebelle. Certains préférons les textes d’Indochine, champion toute catégorie des groupes français, qui est à mille lieues de ce que nous avons entendu à la Cigale. Enfin Luke ne nous convainc pas, ce qu’il joue est sympathique mais pas renversant. Nous ne nous sommes pas ennuyées, mais à aucun moment nous n’avons ressenti un truc qui se passe. C’est un style, mais est-ce encore du rock ?

The Undergound Youth – le Point Éphémère ( Paris) – 03 novembre 2015

Le Point Ephémère est une petite salle, un lieu branché situé le long du canal ST-Martin, qui accueille souvent des concerts intéressants. C’est là que nous avons pu voir un grand moment de rock’n’roll comme il en survient rarement, avec le concert du groupe britannique The Underground Youth. Nous avons vraiment de la chance, car ce groupe est tout simplement phénoménal sur scène.

On pense aux Raveonettes pour le son de guitare et on pense souvent aux Cramps pour le coté brut, primitif et cuir de ce combo bien de notre époque. Primitif, car les morceaux sont simples, la batteuse joue sans cymbales comme Maureen Tucker du Velvet Underground et les 4 musiciens ont de l’allure. Le look et le son, comme quoi le rock’n’roll existe encore, loin des circuits habituels qui sont un peu dépassés par les évènements. Il nous faut désormais, dans la capitale, fouiner et essayer des concerts de groupes inconnus pour découvrir la perle rare et vivre un moment exceptionnel. Nous nous fions à nos oreilles et non à la hype. Nos informateurs habituels s’excitent sur des groupes d’il y a trente ans, alors que le rock actuel se porte bien, même si ça se passe dans des petites salles devant un public plus restreint qu’autrefois. Témoin ce concert de The Underground Youth, que nous vous conseillons d’aller voir s’ils passent près de chez vous. C’est un groupe important, à défaut d’être populaire. Mais est-ce que le Velvet Underground était populaire ? Ne passez pas à côté du rock de qualité, cela existe encore, sans l’aide des média, qui négligent cette musique, ce qui est dommage. Enfin, nous sommes là pour faire des découvertes et vous guider sur les traces du rock contemporain, qui musicalement parlant se porte comme un charme, d’un point de vue commercial c’est une uatre histoire.

Gaz Coombes – la Gaité Lyrique (Paris) – 10 octobre 2015

La Gaité Lyrique est une belle salle, moderne et bien équipée, qui rappelle un peu Beaubourg par sa déco résolument moderniste. On s’y sent bien, on n’a pas l’impression comme dans d’autres endroits d’arriver dans un bouge mais plutôt dans un musée.

C’est un peu à une soirée au musée que nous vous convions avec ce concert de Gaz Coombes, ancien chanteur du groupe brit-pop Supergrass. Mais pas de nostalgie déplacée, le chanteur d’Oxford va de l’avant et nous propose des chansons issues de ses deux albums solo, dont le plus récent, Matador, est sorti cette année. Pas de reprise de Supergrass donc, comme nous l’espèrions secrètement, mais un show en demi-teinte qui nous a rassuré sur le personnage. Après un première partie rigolote mais pénible aux oreilles, assurée par un groupe formé par les accompagnateurs du chanteur, voici que celui que nous attendions apparait sur scène. Les deux premiers morceaux nous font nous étonner : ce que nous entendons ressemble à du sous Noël Gallagher, nous laissant l’impression d’écouter la radio. Pas désagréable, mais ce n’est pas ce que nous sommes venus voir. Puis s’ensuit un passage incertain, où l’on attend en vain qu’il se passe quelque chose. Ce n’est pas que ses chansons qui sont en cause, car si les mélodies sonnent curieusement l’interprêtation qu’il en donne est manièrée et les musiciens font le minimum syndical. Ils sont effacés, accompagnant les chansons du leader qui ne nous présente pas un groupe, pas même un faux groupe, mais nous offre son ego et ses vocalises avec un fond musical. Il faudra attendre le huitième titre, soit la moitié du concert, pour que la sauce prenne et que les musiciens se réveillent. Et là, Ok, nous assistons à une deuxième partie de concert digne de sa réputation et satisfaisant nos attentes. Gaz Coombes a un certain lyrisme, c’est un chanteur à voix, et sa voix se mêlant aux instruments passe comme une lettre à la poste, son lyrisme est bien servi par ses musiciens qui auront attendu pour mettre la gomme. Pour nous le concert a réellement démarré au huitième titre, et notre patience fut récompensée par une belle brochette de chansons qui amena un rappel et les applaudissements du public.

Lady Lamb – le Pop Up du Label (Paris) – 05 octobre 2015

La petite salle du Pop Up Du Label était pleine ce lundi soir pour l’unique concert parisien de la chanteuse américaine Lady Lamb, et il nous a fallu faire la queue pour entrer tant il y avait de monde.

Et cette affluence est justifiée, comme nous allons esssayer de vous le montrer dans la suite de cet article.

L’artiste poursuivait par ce passage dans la capitale sa tournée européenne des clubs avant de repartir aux USA. C’était son unique date en France et vous ne pourrez pas la voir dans nos contrées avant un an. Retenez bien son nom et guettez ses apparitions scéniques.

Elle commence le concert par une chanson a capella, histoire de poser les choses : elle est une chanteuse avant tout, et si elle s’accompagne à la guitare elle ne fait pas preuve de virtuosité ni de démonstration. C’est une lointaine héritière de Janis Joplin, une belle voix chaude et expressive, et si l’instrumentation est folk, les mélodies sont pop-rock et on imagine sans mal ce que ça donnerait si elle était accompagnée d’un batteur et d’un bassiste : un fantastique groupe comme la Grande-Bretagne nous en donne depuis plusieurs décénnies. Elle aura réussi à nous tenir en haleine avec cette formation minimale, nous captivant par son chant et ses compositions. Car elle écrit de superbes pop songs qui se mémorisent aisément et elle a, en plus de sa voix, un talent de songwriter. Oubliez Lady Gaga et écoutez cette autre Lady, de son vrai nom Aly Spaltro, qui elle est jolie en plus d’être douée. Elle a déjà deux albums à son actif et a commencé sa carrière en 2007. Il n’y a qu’une seule lady dans nos cœurs, et c’est Lady Lamb.

Ceremony – le Batofar (Paris) – 17 aout 2015

Quelques jours après avoir vu leur album chroniqué sur ce site, le groupe californien Ceremony se produisait en concert au Batofar à Paris.

Poussé par la curiosité, nous sommes allés nous rendre compte de ce que donne Ceremony sur scène.Et bien il s’agit d’un mélange de morceaux sonnant comme Joy Division et de titres plus punk-hardcore. Les guitaristes sont discrets sur les morceaux du premier type, qui se caractèrisent par une grosse ligne de basse, et c’est très bien ainsi. Nous avons aimé les morceaux dépouillés et moins ceux aux guitares énervées. C’est vrai que notre préférence va au son cold-wave, qui semble être une tendance du moment. L’impression que nous avons, c’est qu’on dirait un groupe punk qui aurait travaillé en studio, gardant les bases de leur musique pour aller vers plus de sophistication. L’idée est bonne, et le résultat, notamment au niveau guitare, ne sonne pas comme un vieux groupe cold-wave comme ceux que nous voyons sur Paris à l’époque. Le chanteur est torse nu et danse sur scène, par contre son chant est monotone et prévisible, sans jamais décoller vers une mélodie. Il fait le spectacle pour masquer ses lacunes. C’est donc un groupe en pleine évolution que nous avons vu, et nous espèrons que cela les mènerait vers quelque chose de plus consistant que ce que nous avons entendu ce soir-là.

Various – Festival La Ferme Électrique – 04 juillet 2015

Le festival La Ferme Électrique est un agréable échantillon de friandises sonores à seulement 45 minutes de RER du centre de Paris, dans la petite ville de Tournan En Brie qui avant ce jour ne représentait pour nous qu’un nom sur une carte. Les nouvelles lignes de transport nous permettent désormais d’accèder à des coins reculés de l’Ile de France.

Désormais il faudra compter avec ce sympathique festival, qui accueille le public dans une ancienne ferme aménagée en salle de concert, d’où son nom de Ferme Électrique. L’équipe du festival est chaleureuse et s’est mis en quatre pour notre confort.

Nous avons tout d’abord vu le groupe Sophia Bolt qui impressione par sa mise ne place impeccable. Ce groupe fait preuve de professionalisme à défaut d’originalité et de présence. Ce n’est pas assez habité, ça tourne trop bien, il manque quelque chose. Mais néanmoins c’est l’un des meilleurs groupes du festival.

Nous avons eu ensuite le duo Fumo Nero : il s’agit d’un duo électro, machines et voix, qui se présente sur scène en portant des masques pour mettre un peu d’ambiance sur leur set électronique qui nous a laissé froid. C’est une bonne idée de mêler rock et électro sur le papier mais à l’écoute c’est moins évident.

Pui vint le tour de Barberos, formation expérimentale composée de deux synthé et d’un vrai batteur. Ce groupe nous ramène au prog-rock des 70’s. Certes le batteur est excellent et les claviers se débrouillent bien, mais c’est pénible au possible. Par contre le public semble aimer, comme quoi l’électro expérimentale est passée par là et a habitué les gens à des développements sonores plus audacieux que le rock basique.

Changement de style avec le trio Pierre Et Bastien : ces musiciens sans aucun look présentent l’originalité de jouer sans basse, juste deux guitares et une batterie. Malgré cela, ils parviennent à jouer un punk-rock énergique et rassurant pour l’auditeur : dans ce contexte de festival, ils entretiennent la flamme du genre et on leur souhaite bonne route et longue carrière.

Surprise de la programmation, les vétérans de l’électro-punk Charles de Goal faisaient ici une réapparition avec les titres d’un nouvel album à paraitre. Bien sûr ils ont joué leurs anciens morceaux et nous avons pu danser le Kling Klang. C’est la note historique de la journée et si vous vous intéressez au punk, dépéchez-vous d’aller les voir pendant qu’ils sont encore en vie ! Apparement ils se produisent encore sur scène (c’est la deuxième fois que nous les voyons en live). Il n’y a pas à dire, cette musique de la fin des 70’s et du début des 80’s est toujours aussi efficace, et on comprend mieux la nostalgie qui agité les réseaux sociaux.

Pour des raisons d’horaires de transports en communs nous n’avons pu assister au show de Peter Kernell qui pourtant était la raison de notre visite mais nous nous sommes promis d’aller le voir lorsqu’il passera à Paris.

Temples  – Festival Oui FM (Paris) – le 23 juin 2015

Nous sommes allés mardi soir Place de La République, à Paris, à l’occasion du Festival organisé par la radio Oui FM et la Mairie de Paris, pour voir la nouvelle sensation du rock britannique, les Temples. Ils sont parrainés par Noël Gallagher et ce groupe, formé en 2012, continue sur ascension sur les radio FM et dans les Festivals. Nous avions envie de voir ce qu’ils donnent sur une scène.

Ils ont joué les titres de leur album Sun Structures, et leur son est moins psychédélique que les visuels de leurs clips. Certes ils ont un look rétro, bien daté 1967, les cheveux longs et des guitares vintage, mais leur musique, elle, est bien sage. Nous nous attendions à quelque chose de plus ébouriffé et délirant, si l’on se réfère aux courant néo-psychédélique américain. Ils jouent les titres de leur album et ne partent pas en impro comme on pourrait s’y attendre de la part d’émules de syd Barrett. Non, c’est plutôt à Marc Bolan que leurs morceaux nous font penser, notamment le titre phare Keep In The Dark, principalement du fait de la voix de James Edward Bagshaw et de ses mélodies, une voix qui porte tout le groupe. En fait ce qu’ils jouent est très pop, très fin des sixties avec des refrains qui peuvent nous faire penser à Christophe ! Bref, cela frise la variété de cette époque et on ne peut s’empêcher de se demander ce que ça donnerait s’ils chantaient en français.

Mais on aime, et on leur reprochera seulement d’être trop scolaires et de jouer l’album sans en sortir. On s’interroge aussi sur ce revival psyché-pop qui, s’il donne lieu à des disques intéressants et des concerts agréables, semble tout droit tiré des scopitones d’époque aujourd’hui aisément trouvables sur youtube, et donc n’apporte pas grand-chose.

Heat – Le Pop Up Du Label (Paris) – 18 mai 2015

Nous avons reçu la plaquette du groupe cannadien Heat et elle ne nous a pas menti en parlant d’influences du New-York des seventies.

Heat, originaire de Montréal, qui est un jeune groupe, est bien influencé par le Velvet Underground et son chanteur Susil Sharma a une voix à la Lou Reed. On pense aussi à Julian Casablancas des Strokes. Ce n’est pas un groupe punk, comme nous le pensions avant d’assister à ce concert, et comme le laissait présager le T-Shirt « Sonic Youth » du batteur Charles Neufeld. Non, c’est tout simplement du rock , basé sur les guitares. Susil Sharma arbore une superbe Rickenbacker comme on en voit rarement et le guitariste et le bassiste ont un look de hipsters, ce qui ne les empêche pas d’assurer à leurs instruments respectifs. Leur musique sonne cependant actuelle même si le parfum seventies est très présent. C’était leur premier passage à Paris, dans une toute petite salle, une cave de bar où d’autres font jouer des groupes français. Le bar s’appellle le label, d’où le nom de la salle. L’endroit est agréable et bien situé, à proximité de la Gare de Lyon pour les usagers des transports en communs, dans une petite rue calme d’un quartier sympa. Nous avons assisté à la première apparition sur notre sol d’un groupe prometteur dont la musique ne manque pas de charmes et qui devrait ravir les rock-critics. Un nom a retenir, donc, et qui devrait supplanter son homonyme suédois qui joue du hard-rock. Nous leur souhaitons une longue et fructueuse carrière et nous sommes enchantés d’avoir fait là une belle découverte.

Burning Heads – La Flèche D’Or (Paris) – 12 mai 2015

Nous nous autorisons de temps en temps une visite dans le monde du hardcore punk histoire de se décrasser les oreilles et de prendre le pouls d’une scène toujours vivante et dynamique. Nous avons déjà vanté les mérites des Burning Heads dans ces colonnes, et leurs passages dans la région sont assez espacés, hélas, pour que nous retournions les voir sans nous répéter. C’est la première fois qu’ils jouaient dans Paris intra-muros, et non en banlieue comme les fois précédentes, et nous nous devons de célébrer cet évènement.

Les Burning Heads sont l’un des groupes punk les plus intéressants de l’hexagone, et leur reprise de Making Plans For Nigel d’Xtc les a fait connaitre au-delà d’un public spécialisé. Certes, ce ne sont pas des nouveaux venus, ils ont des heures de vol, mais cela fait plaisir de voir que de tels groupes franchissent le cap des années et continuent à proposer leur musique au public avec la même énergie et sans nous lasser. Leur tournée qui passait ce soir-là par Paris fait suite à leur nouvel album, qu’ils ont présenté sur scène. Leur set fut plus tourné vers le hardcore que lors du concert à Issy Les Moulineaux l’année précédente , et il entremêle sans que personne ne trouve à y redire morceaux punk classique, hardcore et reggae. Les nouvelles compositions sont de bon niveau, et continuent à mélanger les genres pour notre plus grand plaisir. Le bassiste change d’instrument pour les titres reggae, qu’il joue aux doigts, gardant le médiator pour les autres styles. Ils ont joué leurs standards comme Same Old Song, Police In Helicopter ou Reaction. Le concert a duré deux heures, et nous avons tout juste eu le temps d’attraper un métro pour rentrer, ce qui ne nous arrive pas souvent, les concerts se terminant en général à l’heure. Là, nous n’avons pas vu le temps passer et la salle a été chauffée à blanc par les groupes de première partie, Not Scientists et The Rebel Assholes, qui sont bons, le premier jouant du rock speed et le deuxième du pur hardcore. Cette soirée punk était de bonne qualité et nous retournerons voir ces groupes en concert.

Circa Waves – La Flèche D’Or (Paris) – 21 avril 2015

Nous sommes stupéfaits par la capacité qu’a la Grande Bretagne d’engendrer des groupes de rock de qualité. La relève des Arctic Monkeys est assurée. Voilà un jeune groupe, Circa Waves, qui n’en est qu’à son premier album (Young Chaser), et qui déborde de vitalité, nous entrainant dans leur danse frénétique, avec justement la même frénésie que les Arctic Monkeys dans leurs premières années.

On dirait qu’ils carburent aux amphétamines, pour reprendre un vieux cliché. Ce n’est pourtant qu’un petit groupe à l’échelle de la Grande-Bretagne, et ils satisfont nos oreilles avec un rock mélodique et énergique, une musique de bon aloi, sans faute de goût, sans morceau lent non plus, une musique basée sur les guitares qui jouent en son clair, sans dérive vers le hard rock, juste ce qu’il faut pour nous faire vibrer. Certes, ils manquent encore de maturité et leurs chansons n’ont pas le niveau de celles de Franz Ferdinand et des frères Gallagher, mais des petits groupes comme celui-là on en voudrait tous les jours, et ils dépassent d’une bonne tête leurs homogues français. Leur set a l’évidence pop et la fougue du rock’n’roll.

Nous avons vu un groupe de jeunes (ils se sont formés en 2013) pour un public jeune, comme nous n’espérions plus en voir, dans une petite salle parisienne excentrée (Porte de Bagnolet) qui a été par le passé le théatre de riches effusions musicales, et qui malgré les changements de dirigeants est à la pointe de l’actualité et plus rock que jamais. Nous avons trouvé ce que nous cherchions dans les concerts parisiens et c’est à la Flèche d’Or que nous le devons.Nous allons à l’avenir surveiller cette salle de près. A noter que le groupe de première partie, Sundara Karma, n’est pas dégeu nons plus et ne nous a pas ennuyé, loin de là.