the mirrors

The Mirrors – La Station Gare des Mines (Paris-Aubervilliers) – 16 octobre 2016

Nous avons décidé pour la rentrée de voir où en était la France au niveau de ses groupes de rock, et d’écouter des groupes français, si possible jeunes, car diable ! Ça doit bien encore exister au 21è siècle ! Nous ne voulons pas vous lasser avec la génération Wampas qui est toujours en activité, mais que vous connaissez sans doute déjà.

Nos recherches nous ont menées vers divers groupes, dont the Mirrors, originaires de la ville d’Angers. Il s’agit d’un duo, formé d’un batteur et d’une chanteuse-guitariste, Sarah. Une formation peu banale, peut-être due aux circonstances qui président à la formation d’un groupe de musique. Ce que nous avons remarqué chez eux, c’est que malgré cette formule inhabituelle, c’est bien du rock’n’roll, même s’ils ne s’inscrivent pas dans un genre répertorié comme le sont le garage-rock, le punk-rock et le métal. Non, c’est bel et bien un groupe de rock, très au point pour son âge. Ce qui frappe au premier abord, c’est la justesse de leur musique, et leur son (la fender telecaster est une arme imparable). Les basses sont jouées par la guitariste en doublait le riff de gratte et ce côté rustique digne de bluesmen du temps jadis leur fait marquer des points. Ensuite, il y a le chant, qui étonne par sa force, inattendue chez un groupe hexagonal. Comme quoi les choses ont bien changé. The Mirrors jouait en première partie de deux groupes australiens, et pourtant c’est d’eux que nous avons choisi de vous parler. Non pas que les kangourous aient été mauvais, The Dune Rats sont un honnête groupe de pop-punk, avec des vocaux sympa, même si le son de la basse et de la guitare n’est pas fameux. Ils ont l’énergie et l’attitude. Nous avons vu ensuite DZ Deathrays, un groupe qui serait dans la veine de Rage Against The Machine, avec en plus des influences techno. Pas mauvais, mais pas aussi intéressants que la première partie, qui s’impose malgré son manque de notoriété. The Mirrors est un groupe à suivre, et ils viennent de sortir un EP. Nous n’avons pas regretté notre virée à Aubervilliers dans ce lieu atypique installé dans une friche industrielle : public cool, lieu cool, musique agéable même si ce n’est pas forcément notre style, en tout cas il n’y a pas photo, ce sont bien des groupes de rock  que nous avons pu entendre. Et nous avons eu un bus pour rentrer après le concert.

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