The Absolute Never

The Absolute Never – Le Supersonic – 16 décembre 2017

Nous sommes partis en exploration vers des territoires musicaux inconnus jusqu’alors. Le Supersonic, agréable club du quartier Bastille à Paris proposait une soirée « noise » avec trois groupes à l’affiche. Deux seulement correspondaient à ce thème : The Absolute Never et Enob. Nous préférons passer sous silence la tête d’affiche.

Un groupe a retenu notre attention, celui qui jouait en premier, The Absolute Never. C’est un duo guitare-batterie et c’est le guitariste Erwan Guennec qui chante. Pour être radical et non conventionnel, cela nous rappelle quand même des choses, en particulier Nirvana pour le jeu du drummer. Mais ce n’est pas un groupe au complet. C’est un guitariste avec une énergie et une présence remarquable accompagné par un batteur qui qui ponctue librement ce que fait son compère. Ce n’est pas banal, et cela sonne. Nous aimons bien ces duos sans basse. On a parlé de Post-Rock à leur sujet, effectivement c’est au-delà du rock mais ce n’est pas atmosphérique pour autant. Retenez le nom de ce gars.

Le vrai groupe noise, ce fut le suivant, Enob, moins percutant cependant malgré l’originalité de leur musique. C’est très travaillé et hors des sentiers battus. Les guitaristes font des trucs que je n’ai jamais entendus ailleurs. Le chant, par contre, est une vocifération comme il en existe dans le métal, le gars est en colère. Nous préférons les mélodies. Mais dans l’ensemble nous n’avons aucun regret, nous ne nous sommes pas ennuyés même si c’est très expérimental et dissonant.

Donc nous nous sommes offerts une soirée expérimentale et arty pur nous décrasser les oreilles et nous ne regrettons pas cette visite inopinée à un lieu où nous retournerons.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *