echo and the bunnymen

Echo And The Bunnymen – Le Bataclan – 05 Novembre 2018

Parmi tous les vieux groupes de rock des années 80 qui réapparaissent sur les scènes hexagonales, nous avons choisi d’aller voir Echo And the Bunnymen. On nous avait proposé d’autres artistes, tel Killing Joke ou les sempiternels punks de the Damned. Nous avons voulu faire le point sur nos émois de jeunesse en retenant ce groupe postpunk de Liverpool qui sort un nouvel album cette année et qui n’a cessé de jouer que 4 petites années.

Qu’est-ce qui nous a attiré ? L’Atmosphère romantique et les manteaux anthracites, où leur charismatique chanteur Ian McCullock, l’une de nous idoles de jeunesse ? Un peu des deux. Et nous n’avons pas de regrets, car en concert leur musique n’a pas pris une ride. C’est même intégrable dans une playlist de groupes rock actuels. Cela vient de leur son, qui est dû en grande partie à leur guitariste Will Sergeant, l’un des piliers du groupe et présent depuis les débuts de celui-ci. Il se met facilement en avant et joue à plus fort volume que les autres. Comme ça on est sûr de l’entendre ! L’autre point fort d’Echo and The Bunnymen est leur chanteur : Ian McCullock a de la voix et de la présence. Leur répertoire comprend tous les titres phares de leur première période (Rescue, All My Colours, …) tirés de leurs albums  « Crocodile » et « Porcupine », et leurs hits incontournables comme The Killing Moon. A cela s’ajoutent une reprise du Roadhouse Blues des Doors et de Walk on The Wild Side de Lou Reed. Bon, les Doors, nous nous doutions de leur influence, mais Lou Reed, cela nous a surpris.

Pour résumer, c’est un groupe important, qui n’a pas été très médiatisé, et qui physiquement et artistiquement est resté en forme. Il faut les avoir vus en concert au moins une fois dans sa vie. C’est vraiment bon, et ils raviront les amateurs de rock britannique.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *